Étude d’impact économique et fiscal sur les finances de l’état

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La voiture électrique au Québec
Une solution durable et rentable pour réduire la pollution
et notre dépendance économique au pétrole

ÉTUDE D’IMPACTS ÉCONOMIQUES ET FISCAUX
SUR LES EFFETS D’UN PARC DE VOITURES ÉLECTRIQUES AU QUÉBEC

Encourager l’acquisition d’un véhicule électrique (VÉ) est financièrement avantageux pour le consommateur et à coût nul pour l’État québécois.

Le propriétaire d’un VÉ économise dès le premier mois sur les frais reliés à l’acquisition du VÉ, grâce aux économies en frais de carburant et en frais d’entretien par rapport à un véhicule à essence (Tableau 1).

La loi zéro émission (LZE) favorisera la disponibilité des VÉ sur le marché et favorisera donc l’acquisition de VÉ par les consommateurs québécois.

Pour s’inscrire dans la logique du développement durable, le déploiement du véhicule électrique doit être rentable tant pour le consommateur que pour l’état. Les programmes d’encouragement à l’adoption du VÉ (rabais, subventions ou crédits), financés par le Fonds vert et par le marché du carbone, ont pour but d’agir sur les comportements des fabricants d’automobiles et des consommateurs, et sont destinée à favoriser l’adoption d’une nouvelle technologie jusqu’à l’atteinte d’objectifs précis (exemple: 300 000 VÉ au Québec) et non pas sur la base d’une période préétablie.

Pour que le gouvernement accepte de s’impliquer, le déploiement du VÉ au Québec doit être viable à long terme et à coût nul. La situation du Québec par rapport à l’Amérique du Nord est la plus avantageuse et ce malgré son climat nordique. En effet, le tarif d’électricité du Québec est le plus bas (en moyenne 30% à 50% inférieur), la source de production hydro-électrique est propre et renouvelable et le prix de l’essence au Québec est parmi les plus haut, ce qui fait du Québec l’endroit le plus propice à l’adoption de la voiture électrique. De plus, la conjoncture économique est également favorable puisque chaque dollar de pétrole évité contribue à réduire le déficit de la balance commerciale, qui est de 18 G $ (milliards) par année (1). Chaque dollar évité en pétrole qui est réinvestie dans l’économie québécoise, contribue à augmenter le pouvoir d’achat des citoyens, à stimuler l’économie locale et à augmenter les revenus de l’état, une solution gagnante.

(1) Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec (RNCREQ)

Suite de l’étude :… document PDF